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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 10:46

Résumé et Explications de texte sur mon précédent post relatif au fonctionnement de la BCEAO et intitulé : « COMMENT NOTRE ARGENT ENRICHI LA FRANCE »

1.Pour un franc cfa battu, la France demande en garanti pour assurer sa convertibilité, presque 10 f cfa.

Commentaire : Pour 1 fcfa fabriqué et mis en circulation par la France ,elle nous demande en environ 10fcfa en garanti pour assurer sa convertibilité ! Est-ce vraiment indispensable ? Question :Comment font les Ghanéens,lesLibériens,les Guinéens,les Nigérians qui fabriquent leurs propres monnaies ? N’oublions pas que le FCFA nous a été imposé par la France donc il sert plus son intérêt que les nôtres .

2.La banque centrale dépose ensuite 50% de ces réserves de change auprès du trésor français sur le compte d’opération, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France. Ce taux de 50% est entré en vigueur en 2005. Il était de 65% dans le premier accord .

Commentaire :  Quand on vend à l’extérieur (en dehors de la zone franc : France et les 8 pays de l’UEMOA ) la France garde 50% de notre avoir(pour parler simplement notre avoir c’est notre propre argent acquis à la sueur de notre front ) chez elle ; et cet argent est en devises ( monnaies étrangères ) .

2.Le compte d’opération est un compte ouvert au trésor français au nom de la BCEAO. Selon M. Bolo Sanou(vice-gouverneur de la BCEAO) , c’est un compte rémunéré qui offre la possibilité d’un découvert illimité. Mais en cas de découvert sur le compte d’opérations le trésor français prélève des intérêts.

Commentaire : Si on a plus suffisamment de devises pour faire face à nos engagements (nos obligations ,nos dettes ) on peut demander à la France de nous en prêter et elle nous prend des intérêts alors qu’elle dispose gratuitement de notre argent ( elle ne nous paie pas d’intérêts pour l’argent qu’elle garde :c’est qu’elle banque ça ! )

3.La monnaie relève de la souveraineté des Etats, et est surtout le reflet de la politique et des rapports de forces. C’est pourquoi M. Bolo Sanou (vice Gouverneur de la BCEAO ) affirme que la question du mariage f cfa et euro est un sujet éminemment politique. Cet arrimage du franc cfa à l’euro est un prolongement de l’union française qui regroupait la France et ses colonies.

Commentaire : Nous sommes dans les faits dans « l’Union Française » donc pas indépendants .

 

3.Après les indépendances, le colonisateur n’a pas souhaité couper le cordon ombilical avec ses colonies, notamment dans le secteur économique. Les pays de l’UMOA ne sont pas maîtres de leur monnaie, donc de leur économie. L’histoire du franc des colonies d’Afrique montre que cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole.

Commentaire ; « cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole » donc si tous les pays africains membres de la zone franc (les pays de l’Afrique Occidentale et Centrale ) quittent cette zone , la France tombe .

3.La seconde guerre mondiale et ses conséquences sur l’économie de la France va bouleverser l’ordre dans la zone franc. Les transactions avec les colonies sont perturbées par les difficultés du transport maritime avant d’être complètement arrêtées. L’inflation sévit partout et s’en est suivie une perte globale de la compétitivité de la zone franc. La France affaiblie économiquement par la guerre, enregistrait une dépréciation forcée de sa monnaie face à la livre sterling et au dollar américain.

Une reforme monétaire s’imposait dans la zone franc pour une reprise des exportations. Ce sont les colonies qui vont payer le prix fort. La France décide le 25 décembre 1945 de dévaluer le franc et de créer des devises pour ses colonies avec des parités fixes. Les francs des colonies françaises d’Afrique (CFA) et des colonies françaises du pacifique (CFP) furent ainsi créés.

La création de cette sous monnaie permet à la France d’importer beaucoup moins cher et de vendre plus cher à ces colonies( Commentaire : la création du FCFA à sauver la France de la déchéance ) . Le pouvoir d’achat dans les colonies devenait également très élevé avec la hausse des prix des marchandises importées, et la baisse des prix des produits exportés des colonies.

Ces colonies qui ont participé à l’effort de guerre devront encore continuer à se saigner pour le relèvement de l’économie française. Les producteurs africains devront exporter plus pour acheter moins. La France reprenait ainsi les échanges commerciaux par une spoliation de ses colonies. (Commentaire : Spolier selon le dictionnaire signifie  déposséder, dépouiller, déshériter, gruger, soustraire, voler .

Voir http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/spolier/ )

 Le f cfa est donc une monnaie de spoliation dans ses origines. Il n’y avait rien de surprenant que cette intégration économique forcée des colonies servait plus le peuple français. Le pacte colonial en vigueur était l’expression de cette véritable spoliation aggravée par l’effort de guerre et le f cfa. Ce pacte colonial imposait que les colonies ne pouvaient vendre et acheter qu’avec la métropole.

 

 4.Il a été créé l’institut d’émission, un établissement public national français avec siège à Paris. C’est lui qui a le privilège exclusif d’émettre des billets de banques pour les pays de l’Afrique occidentale française. La politique monétaire reste toujours le monopole de la France. La réglementation, la législation relative à la monnaie et aux changes reste toujours de la compétence de la France.

Cet institut d’émission qui joue le rôle de banque centrale servira à financer l’économie française. (Commentaire : Pas de COMMENTAIRE , tout est dit ici )

 

5.La banque centrale de l’UMOA est le prolongement de l’institut d’émission. Les opérations de change avec la BCEAO, tout comme l’institut d’émission sont exécutées dans le cadre de la convention de compte d’opérations signée en 1955 entre l’institut d’émission et le trésor public français. Cette convention stipule que l’institut dispose d’un compte courant ou compte d’opérations au trésor public français, l’institut d’émission y verse tous ses avoirs qu’il se constitue hors du territoire d’émission, exception faite des sommes faites pour sa trésorerie courante. Lorsque le solde du compte est débiteur, le trésor prélève des intérêts et si le solde est créditeur, il reste en dépôt au trésor français.

Commentaire :Lorsqu’on doit de l’argent aux Français on paye des intérêts mais quand c’est eux qui nous doivent , ILS NE PAYENT  ABSOLUMENT ET STRICTEMENT RIEN .

 

6.Cet institut d’émission subit une transformation en 1959 pour devenir banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sous contrôle français. Les attributs et les fonctions ne changent pas.

Commentaire : L’Institut d’Emission devenu aujourd’hui BCEAO n’a véritablement pas changé dans son fonctionnement .

 

7.Le président mauritanien expliquait en ces termes les raisons de battre une monnaie. « Nous savons qu’on ne peut être indépendant économiquement si on ne bat pas sa propre monnaie.

 

8.Les quelques reformes recommandées n’ont pas été du goût des autorités françaises qui y voyaient des velléités d’autonomie.

L’esprit colonial demeure toutefois dans cette nouvelle gestion et ce partenariat négocié sous des conditions.

Commentaire : Notre indépendance ne les arrange pas financièrement .

9.Il y a actuellement environ 8000 milliards de francs CFA venant de la BCEAO et la BEAC stockés au Trésor public, soit plus de 12 milliards d’euros. C’est autant d’argent qui est amputé du budget des États de la zone franc. La France rémunère les banques centrales africaines en intérêts, tout en se servant au passage grâce à des placements privés (des sommes dégagées au profit de la France qui se comptent en centaines de millions d’euros). Pire, la part d’intérêts versée aux banques centrales est comptabilisée dans l’Aide Publique au Développement !

Commentaire : Ce sont les intérêts de notre propre argent gardé et fructifiez par les Français qu’on nous donne et on nous dit que c’est une « aide » .

CONCLUSION : CHERS FRERES AFRICAINS ARRÊTONS D’ENRICHIR LA France POUR NOUS ENRICHIR NOUS-MÊMES , TAISONS NOS QUERELLES QUI SERVENT La France .UNISSONS-NOUS CAR  ENSEMBLE NOUS SERONT TRES FORT  . IL N’Y A POINT DE SALUT DANS LE MAINTIEN DU FCFA .

 

N.B : Seuls les commentaires(en bleu sont de moi) pour le reste du texte voici la source :

http://www.saharamedias.net/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1191:uemoa-bceao-comment-notre-argent-enrichit-la-france-&catid=6:societe-et-divers&Itemid=6&lang=fr

 

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commentaires

G
permettez moi de rire un pe si c'est 12 milliards qui peut enrichir laz france ton raisonnemnt est très petit car cette somme esi infirme par rapport au pib de la france je dirait même<br /> insignifiant. elle ne vaut même pas la fortune personnelle de lilliane betencourt qui cumule à 15 milliards d'euros et pourtant les français sont 65 millions donc notre source d'appazuvrissement<br /> allons le cherhcer ailleurs
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